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Par Menelwena le 3 Octobre 2012 à 18:16
Je tenais à vous faire découvrir un auteur que j'ai découvert chez mon amie Evy
Le Bel Hidalgo
Ces textes sont d'une grande beauté,
parsemés de délicatesse,
et de sincérité,
j'adore tout simplement!
Nos souffrances
Parfois cri de notre enfance
Parfois même sans importance
Pour qui ne peut les entendre
Mais font partie de notre existence
O combien pesantes
Dans nos têtes pesantes
Alors que l'astre de nuit
Berceau de tant de souffrances
Sans brillance
Se couche,
La rosée du matin
Symbole de nos chagrins
Fait courber les herbes folles
Qui courent à travers champs
Comme notre échine
Devant notre âme en peine
L'astre du jour
Eclaire les prairies
De cet éclat naissant
Vient l'espoir du jour grandissant.
Les perles du chagrin
S'évaporent dans cet écrin
La brise légère qui soufle emporte
Au loin notre désespoir
De l'autre côté du miroir
Regarde dans le ciel
Une dernière étoile brille
C'est pour toi qu'elle scintille
Lève la tête
Donne-lui ta détresse
Et sèche tes larmes de tristesse
Que d'une caresse
Elle s'empresse
De transformer en sourire enchanteur
Pour cette âme qui cherche le bonheur
Pour toi
Ces quelques vers
Que le souffle léger du vent
T'apporte un peu de chaleur
Pour ton âme chagrine
Le Bel Hidalgo
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Par Menelwena le 18 Juillet 2012 à 12:18
Le temps est venu de te laisser partir de mon cœur
Prends en partant cette tendresse que j’ai pour toi
Prends mes blessures
Prends mes cris et mes pleurs
Prends ces souvenirs du passé
Prends le sentiment d’amour
Part et referme mon cœur à clé
Ferme la porte et ne revient jamais
Une autre personne prendra ta place
Mon cœur est maintenant fermé
Mon cœur attend de nouveau d’aimer.
Morganefee
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Par Menelwena le 18 Juillet 2012 à 11:51
La terre est plus humide ce matin
Mon cœur est plus serré
Je ne pense qu’à toi mon amour
Ta peau, tes lèvres, ton sourire
Tout me ramène dans tes bras
Le seul problème est que je n’y suis pas.
Le soleil brule moins fort ce matin
Mon corps tout entier tremble
De bonheur ou de froid je ne sais pas
Tout me fait penser a toi
Le seul problème est que je ne te vois pas.
Le feu m’engloutit ce matin
Mon cœur et mon corps brulent
D’amour ou de désir
Peut être les deux à la fois
Tout se trouble en moi
Le seul problème est que tu n’es plus là.
Angélique
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Par Menelwena le 18 Juillet 2012 à 11:32
Chaque fleur possède un parfum divers,
intense, légé ou extraordinaire.
Chaqu’une d’elle révèle en nous une sensation différente,
et parfois meme répétitive,
sans pourtant qu’elle ne soit agaçante.
Ainsi chaque poème possède un parfum divers,
intense , légé ou extraordinaire.
Chaqu’un d’eux possède une personnalité,
articulé par votre lecture passionnée.
Chaque poème est fleur
et chaque fleur est poème
petite lueur pleine de plaine
aux rayons adorant,
Bouquet impressionnant.
Claireaux
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Par Menelwena le 13 Juin 2012 à 11:30
Ce qui fait un papa ...
Dieu a pris la force d'une montagne,
la majesté d'un arbre,
la chaleur d'un soleil d'été,
le calme d'une mer silencieuse,
l'âme généreuse de la nature,
le bras réconfortant de la nuit,
la sagesse des âges,
la puissance du vol de l'aigle,
la joie d'un matin de printemps,
la foi d'une graine de moutarde,
la patience de l'éternité,
la profondeur d'un besoin de famille,
alors Dieu a combiné ces qualités,
quand il n'y avait plus rien à ajouter,
il a su que son chef-d'œuvre était complet,
et ainsi, il l'a appelé... papa
(auteur inconnu)
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Par Menelwena le 28 Avril 2012 à 17:19
La rose
À Madame M….
Quand la rose s’entr’ouvre, heureuse d’être belle,
De son premier regard elle enchante autour d’elle
Et le bosquet natal et les airs et le jour.
Dès l’aube elle sourit.
La brise avec amour
Sur le buisson la berce, et sa jeune aile errante
Se charge en là touchant d’une odeur enivrante ;
Confiante, la fleur livre à tous son trésor.
Pour la mieux respirer en passant on s’incline ;
Nous sommes déjà loin, mais la senteur divine
Se répand sur nos pas et nous parfume encor.
Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)
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Par Menelwena le 14 Avril 2012 à 16:30
Lorsque l’enfant paraît
Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille
Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille
Fait briller tous les yeux,
Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,
Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,
Innocent et joyeux.
Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre
Fasse autour d’un grand feu vacillant dans la chambre
Les chaises se toucher,
Quand l’enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.
On rit, on se récrie, on l’appelle, et sa mère
Tremble à le voir marcher.
Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,
De patrie et de Dieu, des poètes, de l’âme
Qui s’élève en priant ;
L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie
Et les poëtes saints ! la grave causerie
S’arrête en souriant.
La nuit, quand l’homme dort, quand l’esprit rêve, à l’heure
Où l’on entend gémir, comme une voix qui pleure,
L’onde entre les roseaux,
Si l’aube tout à coup là-bas luit comme un phare,
Sa clarté dans les champs éveille une fanfare
De cloches et d’oiseaux !
Enfant, vous êtes l’aube et mon âme est la plaine
Qui des plus douces fleurs embaume son haleine
Quand vous la respirez ;
Mon âme est la forêt dont les sombres ramures
S’emplissent pour vous seul de suaves murmures
Et de rayons dorés !
Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,
Car vos petites mains, joyeuses et bénies
N’ont point mal fait encor ;
Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ;
Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange
À l’auréole d’or !
Vous êtes parmi nous la colombe de l’arche.
Vos pieds tendres et purs n’ont point l’âge où l’on marche ;
Vos ailes sont d’azur.
Sans le comprendre encor, vous regardez le monde.
Double virginité ! corps où rien n’est immonde,
Âme où rien n’est impur !
Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire,
Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,
Ses pleurs vite apaisés,
Laissant errer sa vue étonnée et ravie,
Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie
Et sa bouche aux baisers !
Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime,
Frères, parents, amis, et mes ennemis même
Dans le mal triomphants,
De jamais voir,
Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles,
La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,
La maison sans enfants !
Victor Hugo, Les feuilles de l’Automne, XIX
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Par Menelwena le 1 Avril 2012 à 18:40
Une traîne de pâles poussières se dissipe peu à peu,
Un léger battement d’aile bouleverse la nuit,
Plus beau que l’hirondelle messagère des cieux,
Un fragile papillon, des ténèbres s’est épris…
Il plane dans le sombre ciel de mes pensées,
Sur ses ailes meurtries est projeté mon passé,
Silence de nuit, le film va commencer…
Une seule image, un plan rapproché,
Petite fille sage au capricieux regard secret..
Elle s’anime dans un champ de fleurs sauvages,
Les couleurs de la vie éclairent son doux visage,
Vêtue de sourires innocents du matin au soir,
Elle court par envie et non par devoir…
Je ferme violemment les yeux espérant me défendre,
De ce pèlerinage odieux vers un âge si tendre,
Silence parbleu ! Le film doit reprendre…
Du reluisant soleil de ses jours elle tient la main,
Sa maman pour toujours, de ses nuits sera le matin,
Rien ne peut l’atteindre, elle est à l’abri,
Elle s’amuse à les peindre, ses parents sourient..
Se fait sentir alors la fatigue d’une longue journée,
D’avoir trop vécu, son corps rejoint les bras de Morphée…
Je meurs de douleur à trop me débattre,
Contre ce souillon de cœur qu’il me tarde d’abattre,
Silence trompeur, le film est un désastre…
L’enfant se brise en mille petits bouts de cristal,
Eparpillés sur le noir bitume d’un triste bal,
Elle croyait au bonheur et à lui s’est attachée,
Bercée par l’enfance, et par la vie bernée…
Un plan rapproché, une seule image,
Des blessures cachées à l’envers du visage…
Je ne les retiens plus, mes larmes s’envolent,
Sur la partition de ma vie s’alignent les bémols,
Sans cesse revécu, ce film me désole…
Une traîne de pâles poussières apparaît peu à peu,
Un léger battement d’aile achève la nuit,
Plus beau que l’hirondelle messagère des cieux,
Un fragile papillon, des ténèbres s’est enfui…
Papillon
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