• Je tenais à vous faire découvrir un auteur que j'ai découvert chez mon amie Evy

    http://www.sirene.name/

    Le Bel Hidalgo

    Ces textes sont d'une grande beauté,

    parsemés de délicatesse,

    et de sincérité,

    j'adore tout simplement!

     

     

     

    Nos souffrances

    Parfois cri de notre enfance

    Parfois même sans importance

    Pour qui ne peut les entendre

    Mais font partie de notre existence

    O combien pesantes

    Dans nos têtes pesantes

     

    Alors que l'astre de nuit

    Berceau de tant de souffrances

    Sans brillance

    Se couche,

    La rosée du matin

    Symbole de nos chagrins

    Fait courber les herbes folles

    Qui courent à travers champs

    Comme notre échine

    Devant notre âme en peine

     

    L'astre du jour

    Eclaire les prairies

    De cet éclat naissant

    Vient l'espoir du jour grandissant.

    Les perles du chagrin

    S'évaporent dans cet écrin

    La brise légère qui soufle emporte

    Au loin notre désespoir

    De l'autre côté du miroir

     

    Regarde dans le ciel

    Une dernière étoile brille

    C'est pour toi qu'elle scintille

    Lève la tête

    Donne-lui ta détresse

    Et sèche tes larmes de tristesse

    Que d'une caresse

    Elle s'empresse

    De transformer en sourire enchanteur

    Pour cette âme qui cherche le bonheur

     

    Pour toi

    Ces quelques vers

    Que le souffle léger du vent

    T'apporte un peu de chaleur

    Pour ton âme chagrine

     

     

    Le Bel Hidalgo

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  • La clé de mon coeur!

     

     

    Le temps est venu de te laisser partir de mon cœur

    Prends en partant cette tendresse que j’ai pour toi

    Prends mes blessures

    Prends mes cris et mes pleurs

    Prends ces souvenirs du passé

    Prends le sentiment d’amour

    Part et referme mon cœur à clé

    Ferme la porte et ne revient jamais

    Une autre personne prendra ta place

    Mon cœur est maintenant fermé

    Mon cœur attend de nouveau d’aimer.

     

     

    Morganefee

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  • La terre est plus humide ce matin

    Mon cœur est plus serré

    Je ne pense qu’à toi mon amour

    Ta peau, tes lèvres, ton sourire

    Tout me ramène dans tes bras

    Le seul problème est que je n’y suis pas.


    Le soleil brule moins fort ce matin

    Mon corps tout entier tremble

    De bonheur ou de froid je ne sais pas

    Tout me fait penser a toi

    Le seul problème est que je ne te vois pas.


    Le feu m’engloutit ce matin

    Mon cœur et mon corps brulent

    D’amour ou de désir

    Peut être les deux à la fois

    Tout se trouble en moi

    Le seul problème est que tu n’es plus là.

     

     

    Angélique

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  •  

     

     

    Chaque fleur possède un parfum divers,

    intense, légé ou extraordinaire.

    Chaqu’une d’elle révèle en nous une sensation différente,

    et parfois meme répétitive,

    sans pourtant qu’elle ne soit agaçante.

     

    Ainsi chaque poème possède un parfum divers,

    intense , légé ou extraordinaire.

    Chaqu’un d’eux possède une personnalité,

    articulé par votre lecture passionnée.

     

    Chaque poème est fleur

    et chaque fleur est poème

    petite lueur pleine de plaine

    aux rayons adorant,

    Bouquet impressionnant.

     

     

    Claireaux

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  •  

    Ce qui fait un papa ...


    Dieu a pris la force d'une montagne,

    la majesté d'un arbre,

    la chaleur d'un soleil d'été,

    le calme d'une mer silencieuse,

    l'âme généreuse de la nature,

    le bras réconfortant de la nuit,

    la sagesse des âges,

    la puissance du vol de l'aigle,

    la joie d'un matin de printemps,

    la foi d'une graine de moutarde,

    la patience de l'éternité,

    la profondeur d'un besoin de famille,

    alors Dieu a combiné ces qualités,

    quand il n'y avait plus rien à ajouter,

    il a su que son chef-d'œuvre était complet,

    et ainsi, il l'a appelé... papa

     

    (auteur inconnu)

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  •  

    La rose

     

    À Madame M….

     

    Quand la rose s’entr’ouvre, heureuse d’être belle,

    De son premier regard elle enchante autour d’elle

    Et le bosquet natal et les airs et le jour.

    Dès l’aube elle sourit.

    La brise avec amour

    Sur le buisson la berce, et sa jeune aile errante

    Se charge en là touchant d’une odeur enivrante ;

    Confiante, la fleur livre à tous son trésor.

    Pour la mieux respirer en passant on s’incline ;

    Nous sommes déjà loin, mais la senteur divine

    Se répand sur nos pas et nous parfume encor.

     

     

    Louise Ackermann, Contes et poésies (1863)

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  • Lorsque l'enfant parait!


    Lorsque l’enfant paraît

     

    Lorsque l’enfant paraît, le cercle de famille

    Applaudit à grands cris ; son doux regard qui brille

    Fait briller tous les yeux,

    Et les plus tristes fronts, les plus souillés peut-être,

    Se dérident soudain à voir l’enfant paraître,

    Innocent et joyeux.

     

    Soit que juin ait verdi mon seuil, ou que novembre

    Fasse autour d’un grand feu vacillant dans la chambre

    Les chaises se toucher,

    Quand l’enfant vient, la joie arrive et nous éclaire.

    On rit, on se récrie, on l’appelle, et sa mère

    Tremble à le voir marcher.

     

    Quelquefois nous parlons, en remuant la flamme,

    De patrie et de Dieu, des poètes, de l’âme

    Qui s’élève en priant ;

    L’enfant paraît, adieu le ciel et la patrie

    Et les poëtes saints ! la grave causerie

    S’arrête en souriant.

     

    La nuit, quand l’homme dort, quand l’esprit rêve, à l’heure

    Où l’on entend gémir, comme une voix qui pleure,

    L’onde entre les roseaux,

    Si l’aube tout à coup là-bas luit comme un phare,

    Sa clarté dans les champs éveille une fanfare

    De cloches et d’oiseaux !

     

    Enfant, vous êtes l’aube et mon âme est la plaine

    Qui des plus douces fleurs embaume son haleine

    Quand vous la respirez ;

    Mon âme est la forêt dont les sombres ramures

    S’emplissent pour vous seul de suaves murmures

    Et de rayons dorés !

     

    Car vos beaux yeux sont pleins de douceurs infinies,

    Car vos petites mains, joyeuses et bénies

    N’ont point mal fait encor ;

    Jamais vos jeunes pas n’ont touché notre fange ;

    Tête sacrée ! enfant aux cheveux blonds ! bel ange

    À l’auréole d’or !

     

    Vous êtes parmi nous la colombe de l’arche.

    Vos pieds tendres et purs n’ont point l’âge où l’on marche ;

    Vos ailes sont d’azur.

    Sans le comprendre encor, vous regardez le monde.

    Double virginité ! corps où rien n’est immonde,

    Âme où rien n’est impur !

     

    Il est si beau, l’enfant, avec son doux sourire,

    Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire,

    Ses pleurs vite apaisés,

    Laissant errer sa vue étonnée et ravie,

    Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie

    Et sa bouche aux baisers !

     

    Seigneur ! préservez-moi, préservez ceux que j’aime,

    Frères, parents, amis, et mes ennemis même

    Dans le mal triomphants,

    De jamais voir,

    Seigneur ! l’été sans fleurs vermeilles,

    La cage sans oiseaux, la ruche sans abeilles,

    La maison sans enfants !

     

     

    Victor Hugo, Les feuilles de l’Automne, XIX

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  •  

    Papillon!

     

    Une traîne de pâles poussières se dissipe peu à peu,

    Un léger battement d’aile bouleverse la nuit,

    Plus beau que l’hirondelle messagère des cieux,

    Un fragile papillon, des ténèbres s’est épris…

     

    Il plane dans le sombre ciel de mes pensées,

    Sur ses ailes meurtries est projeté mon passé,

    Silence de nuit, le film va commencer…

     

    Une seule image, un plan rapproché,

    Petite fille sage au capricieux regard secret..

    Elle s’anime dans un champ de fleurs sauvages,

    Les couleurs de la vie éclairent son doux visage,

    Vêtue de sourires innocents du matin au soir,

    Elle court par envie et non par devoir…

     

    Je ferme violemment les yeux espérant me défendre,

    De ce pèlerinage odieux vers un âge si tendre,

    Silence parbleu ! Le film doit reprendre…

     

    Du reluisant soleil de ses jours elle tient la main,

    Sa maman pour toujours, de ses nuits sera le matin,

    Rien ne peut l’atteindre, elle est à l’abri,

    Elle s’amuse à les peindre, ses parents sourient..

    Se fait sentir alors la fatigue d’une longue journée,

    D’avoir trop vécu, son corps rejoint les bras de Morphée…

     

    Je meurs de douleur à trop me débattre,

    Contre ce souillon de cœur qu’il me tarde d’abattre,

    Silence trompeur, le film est un désastre…

     

    L’enfant se brise en mille petits bouts de cristal,

    Eparpillés sur le noir bitume d’un triste bal,

    Elle croyait au bonheur et à lui s’est attachée,

    Bercée par l’enfance, et par la vie bernée…

    Un plan rapproché, une seule image,

    Des blessures cachées à l’envers du visage…

     

    Je ne les retiens plus, mes larmes s’envolent,

    Sur la partition de ma vie s’alignent les bémols,

    Sans cesse revécu, ce film me désole…

     

    Une traîne de pâles poussières apparaît peu à peu,

    Un léger battement d’aile achève la nuit,

    Plus beau que l’hirondelle messagère des cieux,

    Un fragile papillon, des ténèbres s’est enfui…

     

     

    Papillon

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